Karl Lagasse
Artiste renommé, Karl Lagasse s’est fait connaître en 2009 grâce à ses sculptures One Dollar. La même
année, Artprice le classait parmi les dix meilleurs sculpteurs du monde de moins de 30 ans. En 2012, la
publication new-yorkaise Farameh le citait parmi les cinquante meilleurs artistes contemporains qui tiraient
leur inspiration des icônes américaines traditionnelles dans son ouvrage FOR WHICH IT STANDS:
Americana in Contemporary Art. Plus récemment, lors de l’Art Paris Art Fair 2016, le président de la
république française a personnellement félicité Karl pour le succès de son One Dollar de bronze de
2 mètres exposé au Grand Palais.
Karl a commencé son parcours artistique par des collages, à l’âge de 7 ans. Cette année-là, sa rencontre
avec le sculpteur français César Baldaccini l’a poussé à poursuivre dans cette voie. Plus tard, il s’est
aventuré dans le métro parisien, le tag et le graffiti devenant son mode d’expression de prédilection. Malgré
tout, les collages restaient sa vraie passion. C’est l’artiste Yvaral Vasarely qui lui a suggéré d’intégrer ses
tags à ses collages. En 2003, Karl préparait sa première exposition à Paris. Sa première exposition
personnelle présentant ses Buildings s’est tenue en 2006, à la galerie Isy Brachot, à Bruxelles. Deux ans
plus tard, Karl était de retour à Paris à l’Espace Pierre Cardin pour sa première exposition personnelle de
peintures et de sculptures comportant des éléments vidéo et photographiques.
Par-dessus tout, Karl aime dévoiler ses nouvelles oeuvres lors d’expositions internationales : en 2011, au
salon Art Monaco, il était représenté par la galerie Bel Air Fine Art, avec sa création Cryptogram One ; en
2012, il a présenté des One Dollar sur le thème « In God We Trust » lors d’une exposition personnelle à la
galerie Artco France ; en 2016, son exposition personnelle à la galerie Atrium, à Marbella (Espagne), a été
inaugurée par le maire de la ville qui a parlé de ses oeuvres à la presse internationale.
En 2010, Karl a été choisi pour représenter la ville de Deauville (Normandie) à l’occasion du championnat
du monde équestre Horsemania, à Lexington (États-Unis), pour lequel il a réalisé une sculpture représentant
un cheval en l’honneur de cette manifestation. De retour à Deauville, en 2012, Karl a offert à la ville
Cryptogram One, bronze porteur d’un message de paix et d’amour, qui a été installé à l’entrée de la ville et
inauguré par le maire, Philippe Augier. La même année, c’est en collaboration avec Corbis qu’il a réalisé
une sculpture monumentale pour le soixante-cinquième festival de Cannes, en utilisant des photographies
datant de 1945 à 2011 pour réaliser cette oeuvre qui a été exposée à l’hôtel Carlton, où les artistes présents
au festival pouvaient la signer. C’est ce qu’ont fait notamment Alexandra Lamy, Gad Elmaleh, Bérénice
Bejo, Marie Gilain, Michael Youn, José Garcia, Michel Hazanavicius, Nadine Labaki, Cuba Gooding Jr.,
Tim Roth, Matthew McConaughey et Zac Efron.
Dans un article publié en 2016 citant notamment, entre autres artistes prestigieux, Jeff Koons, France
Culture mentionnait Karl Lagasse et son installation monumentale, intitulée A Piece of Heaven on Earth.
Cette installation se compose d’une Maserati couverte d’un film de plastique blanc et d’une statue de Jésus
Christ, aux pieds duquel plusieurs sculptures de dollar représentent le remboursement de la plus grande
dette de l’humanité. Elle avait été présentée lors de l’Art Paris Art Fair 2015, en collaboration avec le
constructeur automobile de luxe italien. Maserati avait contacté Karl pour la première fois en 2014, en vue
d’une collaboration pour le lancement mondial de la Ghibli. Karl a utilisé ce modèle pour réaliser son chef
d’oeuvre, Psalm 2. Célébrant le centième anniversaire de la marque, il a été présenté au public lors de l’Art
Paris Art Fair 2014.
En 2017, le Festival du Film Américain de Deauville a décidé de faire appel à Karl Lagasse pour réaliser son Trophée. C’est à partir de son œuvre monumentale «Cryptogramme One» que l’artiste s’est inspiré pour réaliser les trophées de la 43e édition du Festival qui seront remis aux lauréats. Réalisée en fonte d’aluminium polie, cette œuvre d’art laisse deviner quelques messages sur ses quatre faces «Hope», «7e Art», «Deauville». En tout, 13 trophées seront remis pendant le Festival, entre les Hommages et les Prix du Jury.